Quelle représentation se fait-on de nos dents ? Découvrez comme l’attention et l’amour qu’on leur porte est en lien avec leur équilibre, et donc notre santé globale.
L’amour avec un grand A, l’Amour universel et inconditionnel, a quelque chose à voir avec notre bonne santé. Les dents n’échappent pas à cette règle.
La dent est la représentation du « moi »
Ysabel Pineau écrit dans le journal de santé intégrative de mars/avril 2013 : « Quand l’échec est si immense, le corps ne trouve d’autres moyens que de s’effondrer en tombant malade. Cet anéantissement de la santé est la seule façon possible pour que notre cœur pleure et puisse être en accord avec notre corps et ainsi commencer à se réparer. Le corps s’effondre et nous pousse à regarder en face l’origine de notre mal, nous reconnecter à ce que nous sommes, à ce que nous voulons, à nous-même ».
Selon les travaux de Rudolf Steiner, la dent est la représentation du moi. À chaque éruption d’un groupe de dents (incisives, canines, prémolaires et molaires), correspond une étape du développement psychologique de l’enfant. Petit à petit, il prend conscience de son individualité, de son autonomie. L’enfant s’installe dans son territoire familial avec ses dents de lait, et dans la société avec ses dents définitives. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que la chute des premières dents de lait se situe aux alentours de l’entrée en CP avec l’apprentissage de la lecture et de l’écriture qui ouvre au monde.
Les dents, les « fleurs de vie » de la bouche
Savez vous que l’émail dentaire, cette couche très dure qui recouvre et protège les dents, est constituée d’hydroxyapatite dont la représentation anatomique est celle de la fleur de vie. La vie nous a donc doté de 32 fleurs de vie dans la bouche.
(crédit image : Doreen Kinistino/Pixabay)
De par cette constitution, la dent se comporte comme un cristal qui se charge de nos émotions, au fur et à mesure de notre évolution, depuis la naissance jusqu’à notre mort. Si ces émotions sont positives, elles vont maintenir la structure cristalline, si ces émotions sont négatives, elles vont déstructurer le cristal et favoriser l’apparition des caries dentaires.
La dent, cette mal aimée
La douleur, la carie, la fracture sont le langage que les dents utilisent pour nous parler. Peu de personnes comprennent ce langage qui est à des lieux de ce que rapporte l’inconscient collectif sur les histoires dentaires. C’est ainsi que certaines personnes restent pendant des années avec des saignements de gencives chroniques, des dents cassées, des trous dans les dents, sans conscience des conséquences locales et générales, sur la santé physique, métabolique et psychique.
Les dents sont donc ignorées, délaissées, mal traitées, dénigrées même. Vous êtes-vous déjà entendu dire « Mes dents sont moches, j’ai de mauvaises dents, mes dents ne sont pas bonnes, elles ne me posent que des problèmes, je veux toutes les faire arracher » ?
Mal d’amour, mal de dents
Dans un autre domaine, des chercheurs de l’université de Rice au Texas viennent de réaliser une étude montrant que les personnes qui avaient perdu un amour avaient un niveau d’inflammation dans l’organisme beaucoup plus élevé.
L’inflammation globale du corps est en lien avec l’augmentation des risques de maladies parodontales et de l’aggravation des maladies parodontales existantes.
L’état inflammatoire chronique induit par les émotions et le stress sur de longues périodes induit un déséquilibre acido basique du corps dans le sens de l’acidose. Cela provoque une déminéralisation, et les minéraux sont en priorité prélevés dans les os et dans les dents ce qui rend les dents fragiles, favorisant l’apparition des caries dentaires.
Lire la suite sur Âmour (bientôt disponible)
Les livres du Dr Catherine Rossi
Vos dents vous parlent, Hachette bien-être
Le Dicodent, éditions Médicis
Crédit photo haut de page : Leslie Juarez/Unsplash