S’alimenter va bien au-delà de ce que l’on consomme et il convient d’y insuffler de la conscience afin de nourrir chaque parcelle de notre être.
Se nourrir est un véritable acte d’Amour envers soi. Lorsque j’accomplis cet acte, je m’honore, je chéris mon corps, la vie dont il est porteur, je m’offre une attention sincère. En quelque sorte, la bonne cuisine, confectionnée dans de belles conditions, avec des ingrédients de qualité sélectionnés avec soin, est ce que l’on pourrait qualifier d’Amour comestible.
Parler le langage de son corps pour nourrir la vie en soi
Aussi, je ne me remplis pas, je ne comble pas un vide. J’offre à mes cellules tous les éléments essentiels dont elles ont besoin pour fonctionner au mieux et assurer toutes les fonctions vitales au sein de mon organisme, afin d’être en pleine santé et de rayonner. D’où l’importance d’être attentif et précautionneux quant aux aliments que je vais offrir à mon corps.
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Si je souhaite nourrir au mieux la vie qui est en moi, il est substantiel de mettre des aliments porteurs de vie dans mon assiette. « Nos corps sont nos jardins, nos décisions nos jardiniers. » Comme le disait si joliment William Shakespeare, veillons à semer les plus belles graines et à arroser consciencieusement le terreau de nos intentions.
Chérir son corps, c’est lui offrir toute sa plus belle attention, communiquer avec lui, écouter ses moindres murmures. Aussi, il peut être précieux de prendre le temps de se poser ces questions :
- Lorsque je mange, est-ce parce que j’ai faim et que mon corps me le fait savoir en se manifestant ?
- Est-ce parce qu’il est midi alors j’entre dans le moule, même si mon corps ne m’envoie aucun signal de faim ?
- Est-ce parce que je m’ennuie alors je m’occupe en mangeant ?
- Est-ce parce que je souffre et que ma douleur est si confrontante que je préfère l’ensevelir sous un lit d’aliments ?
Le plaisir au coeur de l’alimentation
La notion de plaisir est fondamentale dans l’alimentation. Il est primordial de combler tous ses sens pour jouir au mieux de tout ce que nous ingérons. Manger dans l’inconfort, en se frustrant ou en culpabilisant, voilà un bien terrible châtiment que nos cellules vont avoir à endurer.
Manger sans plaisir, c’est un peu comme dire des mots d’Amour sans les penser, ça n’est pas fécond, bien au contraire. L’acte de se nourrir commence par l’intention que je pose en sélectionnant mes ingrédients, en cuisinant et en dressant mon plat.
- Dans quelle énergie suis-je ?
- Suis-je heureuse, détendue, disponible ?
- Ou bien suis-je pressée, tendue, énervée ?
L’état dans lequel je me trouve va conditionner grandement la qualité et la vibration de ce que je vais préparer. Si je me sens énervée, tendue, j’aurais tout intérêt à ne pas me mettre aux fourneaux car tout cet énervement va imbiber les aliments et se ressentir dans le plat final.
Dans ces moments de vives tensions et d’indisponibilité à cuisiner, il est préférable de privilégier d’autres activités qui vont permettre d’exulter toute l’agitation, comme une balade dans la nature, une session de respiration en pleine conscience, un moment de détente en musique… tout ce qui va permettre de redescendre en pression afin d’être dans les meilleures conditions pour préparer un bon repas et ne pas informer négativement la nourriture.
Eh oui, tout est énergie ! Et se nourrir en conscience passe par le fait de prendre conscience de cela.
L’introspection du repas
Les repas sont des moments privilégiés de reconnexion à soi, d’où l’importance de veiller à être dans les meilleures conditions possible pour offrir à son corps la plus belle essence porteuse d’Amour et de Vie.
Aussi, le repas se veut d’être pris dans le calme, assise, l’esprit pleinement disponible, entourée ou non des personnes que l’on apprécie, loin des écrans qui captent toute l’attention et des médias anxiogènes qui véhiculent la peur, en prenant le temps de savourer et en veillant à mastiquer consciencieusement afin de bien ensaliver les aliments. On dit : « On devrait boire ce que l’on mange et manger ce que l’on boit. »
Si vous mangez accompagnée, il est primordial d’éviter tout sujet de conversation houleux ou source de tensions qui risquent fortement de nuire à la digestion et à l’assimilation.
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Crédit photos de l’article : Alice vanhoye